Les expositions

Les expositions du Chemin des arts
La Réole

La commune de La Réole a accueilli plusieurs expositions au Prieuré des Bénédictins.
Fondé en 977 sur un promontoire dominant la Garonne, les bâtiments actuels, datant du 18e siècle, forment un vaste ensemble occupant près d’un hectare. Actuellement utilisé comme mairie, le prieuré offre un accès libre, mettant en valeur des éléments tels que le cloître préservé, les escaliers, le grand couloir, les sarcophages mérovingiens et une vue imprenable sur la Garonne. Les ferronneries, notamment les grilles et rampes d’escalier, sont une source de fierté pour le prieuré, créées par le célèbre ferronnier réolais Blaise Charlut (1715-1792).

Expositions

Exposition "Toute vie est précieuse"

C’est dans ce cadre exceptionnel qu’Annie Nadau-Laroche a organisé l’exposition « Toute vie est précieuse » dans le cadre du « Chemin des Arts ». Installations, pièces murales et sculptures, plus de 23 œuvres ont investi les lieux. C’est donc au Prieuré des Bénédictins, passage des pèlerins de St Jacques de Compostelle, que Victoria Danville a installé ses oeuvres en résonnance avec le lieu : réflexions sur la religion et questionnement de l’artiste.

Exposition "Le Chemin des arts"

Annie Nadau-Laroche renoue avec ce lieu avec d’autres artistes qui intègrent « le chemin des Arts » au Prieuré des Bénédictins. Les œuvres du sculpteur Gaëtan Lembeye et du photographe Pierre Baudier dans le cloître, le jardin et le grand escalier du Prieuré. Gaëtan Lembeye sculpte surtout le bois. Il sculpte en taille directe pour faire des pièces uniques. En quête du mouvement, il épure les lignes jusqu’à l’essence. Les photographies de Pierre Baudier ressemblent à des tableaux abstraits. Et pourtant, elles ne font pas l’objet de transformations par ordinateur.

Les expositions d'Arès Contemporain

Annie Nadau-Laroche a collaboré de nombreuses années avec  la commission culture d’Arès en organisant entre autres de plusieurs expositions d’art contemporain.

L’art contemporain explore une diversité de matières qui prennent forme entre les mains expertes des artistes pour donner vie et des œuvres singulières et résolument contemporaines. Ces expositions ont sublimé le papier, le tissus, le bois, la terre et le métal.

“Robes Sculptures”
Annie Coudert

“Mes robes, plus sculptures que robes, où le corps peut se glisser à l’intérieur, sont faites de papier, de pages de livres de poche, de papier photo, de photos, de calque polyester, de peintures d’artiste ou de projection.
Plusieurs axes de travail ;
Dans un premier temps après avoir utilisé différents supports papier j’ai très vite fait le choix du vieux livre de poche, aux pages jaunies, aux tranches colorées rouge, objet de récupération, matériel que j’aime façonner, transformer. Je le dépiaute puis page à page je plie, je froisse, j’assemble, j’en fait ma matière, le “tissu” privilégié de mes robes.
De modèles plutôt classiques, jupe, bustier, volants en “livres de poche” mes créations ont évoluées vers des formes plus géométriques, n’épousant plus vraiment le corps mais le suggérant”.

« TERRES intérieures »
Rony Speranza

“La notion de voyage prend pour moi il y a quelques années une tournure singulière. Je réalise que tout est là autour de moi et que c’est là qu’il faut chercher pour connaître le monde. Dans une tentative de déjouer l’emprise des habitudes, mon regard de photographe
« destructure » les objets qui m’entourent en quête de quelques vérités essentielles, convoquées par la beauté d’une ligne, un rayonnement lumineux, un reflet, une transparence, un détail insignifiant et pourtant hautement signifiant qui me donne accès à des espaces imaginaires insoupçonnés. L’imagination devient quête d’absolu au-delà du voile des apparences. Et le voyage est à la fois découverte du monde et pèlerinage vers des « Terres Intérieures », où l’infiniment petit dévoile et fusionne avec l’infiniment grand. La série de photographies, « Terres Intérieures », que je vous invite à découvrir, a été réalisées à partir de polyane, tarlatane et autres pièces de tissus”.

« Touche pas à ma nature »
François Lacoste

Expositions
Offrir une perception originale et troublante de notre environnement, du monde dans lequel nous évoluons : voici ce qui m’anime. Mon désir est d’apporter une émotion, une réflexion à partir de thèmes tels que l’architecture, le corps humain ou encore les objets usuels bref, tout ce qui fait notre quotidien. Parvenir à introduire légèreté, transparence, vitesse et couleur, voilà autant de stimulations. J’utilise essentiellement le bois, matière connue pour sa plasticité, mais avec la volonté de m’affranchir de sa présentation conventionnelle et de fait, de perturber l’œil du spectateur et sa perception des codes en usage. Jouer avec les apparences et les mots, créer des faux- semblants ou des trompe-l’œil est jubilatoire.

« Terre Bestiaire »
Christian Pradier

Offrir une perception originale et troublante de notre environnement, du monde dans lequel nous évoluons : voici ce qui m’anime. Mon désir est d’apporter une émotion, une réflexion à partir de thèmes tels que l’architecture, le corps humain ou encore les objets usuels bref, tout ce qui fait notre quotidien. Parvenir à introduire légèreté, transparence, vitesse et couleur, voilà autant de stimulations. J’utilise essentiellement le bois, matière connue pour sa plasticité, mais avec la volonté de m’affranchir de sa présentation conventionnelle et de fait, de perturber l’œil du spectateur et sa perception des codes en usage. Jouer avec les apparences et les mots, créer des faux- semblants ou des trompe-l’œil est jubilatoire.

« Les sculptures ferrugineuses »
Patricia Molins

Artiste autodidacte, Patricia Molins a commencé par assembler de petits objets récupérés, ce qui lui donne envie d’aller plus loin : sculpter le métal. Elle se fait la main dans l’atelier d’un forgeron designer.
Ses thèmes favoris sont le corps, le vivant, l’étrange et la nature.
Ses œuvres, aux cicatrices de soudure, sont fortes. Ses sculptures découpées dans le métal plus légères : le métal semble perdre de sa lourdeur et s’apparente même à de la dentelle.
Les rencontres, les projets en commun lui permettent aussi de s’exprimer en partageant les savoirs.

« Quelque part »
Sandrine Saïah

L’homme dans son environnement et dans l’espace, les frontières du corps, telle est la démarche artistique de Sandrine Saïah, invitée de l’exposition
« Quelque Part » proposée par la commission culture d’Arès. Elle interroge la notion de frontière à travers l’image du corps humain. Sa recherche se développe autour de ses centres d’intérêts pour les sciences et les sciences humaines. Elle établit une analogie entre les frontières du corps et les frontières géographiques. Où est la délimitation ? Quelle est l’interrelation entre le corps, l’environnement ? Il s’agit de repositionner le corps humain dans l’espace contemporain complexe et pluriel, avec la mondialisation, l’infiniment petit et l’infiniment grand.